La nuit est mon domaine, mon refuge. Philadelphie montre ses trésors une fois le soleil couché. Comment refuser c’est appel enivrant de sexe, alcool et de sang ? Les démons se nourrit de ces choses là, alors pourquoi s’en priver. Depuis mon retour sur cette terre, je suis en quête de distraction et de plaisirs illusoires. On m’a dis beaucoup de bien sur cette boîte les 7 péchés capitaux. Une boîte à démon, principalement remplie de démons illégaux… que du bonheur. Les humains essayant de se fondre parmi nous, de se mélanger à nous, de recevoir un seul regard de nous… cela fait bien le temps que notre race n’a pas été aussi adulée. Habillée d’une robe rouge, au décolleté plongeant dans le dos, arrivant beaucoup plus au dessus du genou, je rejoignis la fil d’attente. Des regards féminins et masculins intrigués et intéressés se posaient déjà sur moi. Je fis comme si cela m’importais peu alors qu’au fond de moi, j’étais assez contente de ce petit succès. Un homme, à mes yeux, se détachait du lot. Bien qu’il ne soit pas possédé, et cela j’en suis certaine, il avait un physique assez avantageux pour un humain. Je sentais la faim me ronger les veines. Il fallait que je me nourrisse et vite. Je dois dire que la patience n’est pas l’une de mes qualités.

- Bonsoir !

Dis-je d’une voix sensuelle en m’approchant de l’humain en question. Il semblait étonné que je lui adresse la parole. L’étonnement laissa vite place à la convoitise et au désir. Il m’adressa son plus beau sourire. J’essayais de paraître plus humaine, en jouant sur mon côté fragile, malgré cette robe très provocante. Il me raconta une blague dont je ne compris pas le sens. Cela fait des années que je ne suis pas venue sur terre. Je me forçais donc à rire pour ne pas rompre le contact qui était en train de se créer entre lui et moi.
C’est en sa compagnie, que je suis entrée pour la première fois aux sept péchés capitaux. L’ambiance qui y régnait, sentait le sexe, la drogue, l’alcool, la dépravation, la mort et j’en passe. Des filles et des hommes à moitié nues se déhanchaient dans des cages. Chaque personne avait soit une auréole d’ange soit des cornes de diable. Les anges étaient là pour du sexe soft, les diables pour du sexe hard. Logique non ? Enfin c’Est-ce qui est marqué sur l’affiche à ma gauche.
L’humain me plota les fesses, je me laissais faire en esquissant un petit sourire en coin. Les hommes n’ont vraiment plus aucunes finesses à cette époque. Je me collais à lui, voulant l’allumer pour mieux le vider et m’en débarrasser. Je pris au passage des cornes du diable. C’Est-ce qui va le mieux avec ma robe après tout !
Je me dirigeais vers les canapés en cuir, à l’abris des regards, en sentant qu’il me suivait. Je l’attrapais par le col de sa chemise et l’embrassa sauvagement en lui mordant la lèvre avec mes canines. Ensuite, je le poussais violemment dans le canapé qui se présentait à moi et monta à califourchon sur lui.
Il glissa ses mains sous ma robe. Je ne le repoussais pas, lui accordant ce petit plaisir. Alors qu’il essayait de me retirer mon dessous et de me caresser, je plantais mes crocs dans sa gorge. Il lâcha un léger cri, essaya de me repousser mais en vain. Au bout de quelques secondes, mon compagnon s’était transformé en cadavre.